Avant 13 h (12 h Gmt), le blé meunier enregistrait une hausse de 2 euros/tonne à la bourse Euronext, cotant à 254,50 euros sur l'échéance de mars et 251,25 euros sur celle de mai dans un marché actif (plus de 10.000 lots échangés en moins de deux heures). Dans un marché nettement plus assoupi (740 lots), le maïs suivait cette ascension avec un gain d'un euro/tonne à 244,75 euros sur les échéances de mars à juin. Mardi, le blé européen avait terminé à 250 euros la tonne pour l'échéance de mars tandis que le blé américain clôturait lui aussi en hausse à la bourse de Chicago. Mercredi matin, la même tendance haussière étaient enregistrée en séance électronique continue.
Vague de froid en Amérique du nord et en France
Alors que le Département américain de l'agriculture (Usda) pointait déjà la semaine dernière les mauvaises conditions des blés dues à un déficit hydrique persistant, et qu'aucune amélioration n'est envisagée à court terme, le gel menace les cultures dans les grandes plaines du centre où les températures sont descendues à - 15 °C, remarquait le cabinet Offre et Demande Agricole (Oda).
« Ces conditions de froid arrivent également sur la France après des conditions de semis médiocres », notait également Edward de Saint-Denis de la Société Plantureux, qui relevait également le léger repli de l'euro par rapport au dollar favorisant les origines européennes. « On va continuer de surveiller la météo mais il est difficile de dire à ce stade s'il s'agit simplement d'un rebond à court terme ou d'une tendance liée à des fondamentaux ».
Sur le marché physique (gré à gré) les prix du blé progressaient dans une proportion moindre tandis que l'orge fourragère et le maïs restaient inchangés.