Le marché des céréales européennes reste plombé par la monnaie unique

Vers 13 h (12 h Gmt), le marché du blé grignotait 0,50 euro sur l'ensemble des contrats à échéance 2013. L'échéance rapprochée de mars cotait 248,50 euros, en hausse de 0,50 euro, dans un marché calme avec moins de 4.000 lots échangés. A la même heure, le marché du maïs où moins de 700 lots avaient été échangés, gagnait également 0,50 euro sur l'échéance rapprochée à 237,75 euros la tonne.

« Rien de vraiment nouveau » n'est à noter, selon Edward de Saint-Denis de la société Plantureux, même si le marché européen continue de pâtir de la fermeté de l'euro face au dollar, souligne-t-il. « La compétitivité des origines européennes est mise à mal sur la scène internationale en raison de la hausse de l'euro », confirme la société de conseil Agritel. « Le marché mondial n'en demeure pas moins tendu et la situation sur les grandes zones de production des Usa reste inquiétante, le déficit hydrique perdurant », ajoute les analystes d'Agritel.

Outre-Atlantique, les céréales ont terminé en hausse la veille à la Bourse de Chicago mais repartaient dans le rouge en séance électronique avant l'ouverture du marché, en raison notamment de « prises de bénéfices », selon Edward de Saint-Denis. Sur la scène internationale, Agritel fait état de l'achat par la Syrie de 100.000 tonnes de blé, « probablement origine Mer Noire ». Avec la Chine, la Russie est le dernier allié du régime syrien sur la scène internationale. Sur le marché physique (gré à gré), le blé et le maïs progressaient à la marge, l'orge restait stable.

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