Précipitations décevantes sur le cœur agricole de l'Argentine

En maïs, les nombreuses parcelles ayant été semées tardivement abordent la période de floraison et vont avoir besoin de précipitations plus conséquentes rapidement sous peine de remettre sérieusement en cause les potentiels de rendements. (© Terre-net Média)

En effet, les précipitations ont été extrêmement réduites depuis le 20 décembre et la sécheresse superficielle concerne désormais toute la zone centrale du pays qui représente entre 70 et 80 % des productions de maïs et de soja. Une onde pluvio-orageuse était toutefois attendue en fin de semaine dernière. Les précipitations ont finalement été inférieures aux attentes avec une lame d’eau de près de 50 mm dans certaines zones du nord-ouest de Cordoba, mais de moins de 10 mm dans la plupart des zones centrales s’étirant entre le sud de Cordoba, le nord-ouest de Buenos-Aires et le sud de Santa-Fe. Avec des températures qui restent relativement chaudes, ces précipitations n’auront généralement pas fait reculer la sécheresse, d’autant que le temps très sec s’est immédiatement réinstallé sur les zones de production.

Les perspectives à 10 jours restent sèches ce qui devient inquiétant pour les sojas qui commencent à accuser le coup en plein stade de floraison ou de remplissage pour les plus précoces. En maïs, les nombreuses parcelles ayant été semées tardivement abordent la période de floraison et vont avoir besoin de précipitations plus conséquentes rapidement sous peine de remettre sérieusement en cause les potentiels de rendements. Les maïs de seconde culture sont au stade de la 5^ème ou 6^ème feuille et auront également besoin d’eau dans les prochaines semaines.

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