![]() Attention à ne pas gonfler les doses cette année. Le potentiel de rendement a pu être réduit suite aux conditions automnales. (© Terre-net Média) |
Du fait des conditions automnales difficiles (sécheresse au semis, excès d’eau en début d’hiver…), les biomasses des parcelles de colza à l’entrée de l’hiver étaient très faibles : 400-600g/m² en moyenne dans le quart nord-ouest de la France (niveau bas record depuis plus de 10 ans), 300-500g/m² dans l’est et en Bourgogne. « Depuis, précise cependant le Cetiom, les cultures de colza n’ont pas souffert. Les biomasses aériennes se sont maintenues, voire ont légèrement progressé pour les plus faibles. » A part quelques secteurs précoces où une reprise de végétation (C1) a pu être enregistrée, les colzas sont encore en grande majorité en repos végétatif. La reprise devrait coïncider avec l’arrivée du redoux.
Réviser l’objectif de rendement
![]() Exemples de doses totales à apporter (réglette Cetiom). (© Cetiom) |
Une très grande majorité de colzas ont une biomasse inférieure à 800 g/m² (plus de 90 % dans certains secteurs). Dans ces parcelles, il est préférable de fractionner la dose totale en trois. « Un premier apport précoce doit être effectué dès la reprise de végétation du colza (stade C1). Il ne doit pas dépasser 50 unités d’azote car le colza ne peut absorber plus au démarrage étant donné sa faible biomasse racinaire. Attention à ne pas trop se précipiter afin de limiter tout risque de pertes si les colzas ne sont pas encore aptes à absorber l’azote. Pour une plus grande efficacité, les apports suivants ne dépasseront pas 100 unités. »
Le soufre encore plus important cette année
![]() Conseil de fractionnement des apports d'azote sur colzas. (© Cetiom) |