 Les carences en soufre peuvent pénaliser le rendement de la culture. (© Terre-net Média) |
« Le risque de carence en soufre sur colza est plus élevé cette année, prévient le Cetiom.
Ces carences peuvent faire perdre des quintaux parfois sans qu’aucun symptôme extérieur ne soit visible ». L’institut technique conseille par exemple dans les régions nord-ouest et nord-est de la France, un apport de 75 unités en début montaison, période où les besoins en soufre de la plante sont les plus élevés. C’est-à-dire lors du deuxième apport d’azote dans les stratégies à trois apports. Attention, les seules
formes de soufre directement assimilables par la plante sont les formes sulfates SO3, c’est-à-dire solution azotée soufrée, ammonitrate soufré, sulfate de magnésie ou sulfate d’ammoniaque. Pour le Cetiom, il est préférable d’éviter la forme minérale S qui exige des processus de minéralisation pas forcément très actifs, ni rapides pendant la période d’apport, et qui risque donc de ne pas être bien assimilée.