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Elle y fait aussi l’inventaire des résultats obtenus en 2012 contre les obstacles au commerce mondial : victoire face à la Chine sur l’accès aux matières premières, sur la Russie pour la réduction des droits à l’importation et après des années de négociation, accès au marché japonais pour les producteurs de boissons alcoolisées, de viande bovine et d’aliments transformés de l’Union européenne (UE).
Cependant, les freins à l’investissement persistent en Chine, et l’Inde maintient son marché agroalimentaire fermé aux importations. Le protectionnisme gagne du terrain en Argentine et au Brésil, la fiscalité de ce dernier favorisant de plus en plus les producteurs nationaux au détriment des entreprises européennes. La Russie a également adopté une série de mesures protectionnistes non conformes à l’Organisation Mondiale du Commerce (Omc) qui viennent s’ajouter aux difficultés historiques d’accès à ce marché.
Ce rapport, présenté au Conseil européen des 14 et 15 mars, s’inscrit dans une stratégie plus large de mise en œuvre des accords commerciaux de l’UE. Face à la monté du protectionnisme dans le monde, la Commission européenne veille à ce que les partenaires commerciaux de l’UE respectent leurs engagements et maintiennent leurs marchés ouverts, pour favoriser les activités commerciales et les investissements des entreprises de l’Union.