Céréales : 7-10 jours de retard doivent mener à une adaptation des conduites

Céréales : 7-10 jours de retard doivent mener à une adaptation des conduites
Parcelle de blé.
Les parcelles de céréales accusent toujours un retard impliquant d'adapter les interventions au stade réel de la plante. (© Terre-net Média)
Les parcelles de céréales accusent aujourd’hui une semaine à dix jours de retard par rapport à une année médiane (cf. graphique ci-dessous). Les céréales semées fin octobre démarrent doucement la montaison avec des blés entre le stade épi 1 cm et 1 nœud. Les stades sont d’autant moins avancés à l’est du Poitou-Charentes et pour les semis les plus tardifs, actuellement en cours de redressement. Ce décalage du stade épi 1 cm peut éventuellement entraîner une montaison plus courte et plus rapide mais cela va bien entendu dépendre des conditions climatiques. Les prévisions actuelles laissent entrevoir une remontée modérée des températures dans les dix prochains jours qui se traduira par une reprise de croissance normale mais qui, au moins dans un premier temps, ne permettra pas de rattraper le retard acquis. Il est donc trop tôt pour prévoir avec précision la date d’épiaison, mais les stades intermédiaires de montaison (1-2 nœuds) interviendront avec le même décalage qu’épi 1 cm.
Situation 2013 par rapport aux années antérieures.
Situation 2013 par rapport aux années antérieures. (© Arvalis)

Compte tenu de cette situation, les interventions dans les parcelles aux dates calendaires peuvent être mises en défaut, elles doivent être ajustées en fonction du stade. La nutrition azotée des céréales n’est aujourd’hui pas un facteur limitant avec une très bonne valorisation des apports déjà réalisés. Il est préférable d’attendre le stade dernière feuille pointante pour réaliser les apports complémentaires. Ce décalage permettra d’ajuster les doses à apporter en fonction du potentiel en place et des objectifs de qualité. L’apparition du stade dernière feuille étalée, stade optimum pour de nombreuses interventions, notamment le dernier apport d’azote pour assurer la nutrition de fin de cycle, risque d’intervenir entre les derniers jours d’avril et début mai. Ce retard de stade peut laisser des fenêtres d’intervention supplémentaires pour les parcelles n’ayant pas pu être désherbées, surtout les parcelles marquées par l’excès d’eau.

A l’approche du stade 1 nœud, la feuille pointante du moment est la future F3. La vigilance sur la septoriose est de mise à partir de l’instant où des symptômes de septoriose apparaissent sur la future F4 définitive. Sur les parcelles les plus avancées surtout en bordure atlantique, il est actuellement observé des symptômes de septoriose sur les feuilles du bas uniquement à savoir les futures F6. Il convient donc de surveiller cette maladie dont le développement est lié aux conditions climatiques au cours de la montaison tout en évitant de traiter trop tôt en recalant l’intervention au stade réel : les stades 2 nœuds ne devraient pas intervenir dans la plupart des cas avant le 15/18 avril. Il faut également être vigilant vis-à-vis du piétin verse.

Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article