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Pour Olivier Bouillet, consultant Agritel installé à Kiev, en Ukraine, les trois pays producteurs de céréales qui composent la « zone Mer noire » - Russie, Ukraine et Kazakhstan – prennent une part croissante mais très fluctuante dans les échanges mondiaux de blé. A lui seul, le trio de l’Est représente de 30 à 40 % du volume annuel des échanges mondiaux de cette céréale.
Avec un tel poids sur le marché mondial du blé, le niveau de production de ces trois Etats influence de plus en plus l’évolution des cours. Selon l’expert, les agriculteurs français ont tout intérêt à suivre au plus près l’évolution du potentiel de production de ces pays.
Les incertitudes du climat
Mais la production de blé de la zone Mer noire est l’une des plus aléatoires. En cause : la grande variabilité climatique de ces pays. « En 2010 puis 2012, la forte sécheresse qu’ils ont subie a nettement influencé le cours mondial du blé. » Avec des conditions climatiques qui peuvent fortement pénaliser l’évolution des cultures, la production de ces trois Etats, et donc leur potentiel exportable, peut varier de 30 % !
Pour l’heure, les opérateurs s’annoncent plutôt optimistes quant à la récolte 2013. La grande majorité des cultures ukrainiennes sont en bon voire très bon état. En Russie, le déficit de pluviométrie observé ces derniers mois n’affecte pas le potentiel de production, qui pourrait rester de 20 à 30 % plus élevé que la récolte 2012.
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