Vers 15h30 (13h30 GMT), la tonne de blé pour l'échénce de novembre, devenue l'échéance de référence du marché, progressait de 0,75 euro à 210,75 euros drainant pour elle seule un volume avoisinant les 5.900 lots sur les 8.500 lots négociés au total. Au même moment, la tonne de maïs reculait de 0,50 euro la tonne pour l'échéance d'août dans un marché peu étoffé de moins de 1.100 lots.
Outre-Atlantique, le cours des céréales reculait à la Bourse de Chicago, en raison de conditions plus sèches cette semaine, ce qui devrait permettre une accélération des semis de semis réalisés à ce jour à 28 %. « S'ils atteignent les 50 % comme espérés en fin de semaine, le retard accumulé par rapport à la moyenne quinquennale remet progressivement en cause les perspectives d'un assolement record » prévient Agritel dans une note.
Sur le pourtour de la mer Noire, la sécheresse reste préoccupante dans le sud-est de l'Ukraine et le sud de la Russie. Pourtant les précipitations attendues pour la prochaine quinzaine devraient faciliter la levée des cultures de printemps.
En France, le potentiel de production reste intact pour les cultures de blé, de maïs et d'orges, malgré les intempéries qui ont provoqué des retards de croissance végétative, a indiqué mercredi FranceAgriMer dans son point presse mensuel. Sur le marché physique français, le blé, l'orge fourragère et le maïs encore disponibles sur l'ancienne campagne voyaient leur prix reculer de 2 à 3 euros faute d'intérêts acheteurs.