C'est un amendement du député PS Philippe Plisson, rapporteur du texte, qui a été adopté. « On met fin ainsi à une confusion, qui laissait entendre que la production de ces carburants issus de l'agriculture se fait de manière naturelle. Or de grandes quantités d'engrais sont utilisées pour les produire, et des conflits d'utilisation des sols peuvent se poser avec les productions alimentaires », a déclaré le député de Paris.
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, s'y est dite défavorable. « Ce n'est pas en changeant un mot que l'on règlera la question que soulève, légitimement, le rapporteur avec cet amendement, celle des problèmes que posent les biocarburants de première génération », a-t-elle lancé vendredi.
L'UMP s'est abstenu sur le texte, qui doit maintenant aller au Sénat.