Les cultures du grand Nord-Est à la peine

Les cultures du grand Nord-Est à la peine
Parcelle de colza.
Les défauts de peuplement dans les parcelles de colza vont impacter négativement la production des zones concernées. (© Terre-net Média)
Selon une analyse de l'équipe régionale nord-est du Cetiom, « au 20 mai, la floraison des colzas bat son plein mais les stades des cultures sont assez hétérogènes selon les régions et l'état des plantes. Aux extrêmes, on trouve des parcelles en début floraison et d'autres en défloraison. Les stades les plus représentés vont de G1 à G3. »

La floraison, très tardive, accuse ainsi un retard de plus de 15 jours par rapport aux précédentes campagnes. Cette tardivité s'accentue encore du fait des sommes de températures basses et d'un rayonnement déficitaire. La floraison devrait se poursuivre encore quelques temps. « La croissance lente permet cependant une certaine récupération des plantes avec la mise en place de nombreuses hampes secondaires ce qui est profitable aux colzas qui ont souffert de nombreux accidents depuis le début de leur cycle. » Malgré un climat a priori défavorable, la formation des siliques semble se faire sans trop de problème. « Rappelons cependant que le critère nombre de graines par silique est au moins aussi déterminant du rendement final que le nombre de siliques. »

Des excès d'eau à l'Est

Les pluies importantes que connait l'est du pays depuis plus d'un mois ne seront pas sans conséquences sur le système racinaire et le fonctionnement des plantes. « Les sols sont gorgés d'eau et l'on commence à voir des zones avec une végétation dépressive. Certains secteurs, notamment dans l'Aube, la Côte d'Or et l'Yonne, ont été inondés avec des colzas les pieds dans l'eau en pleine floraison. »

Pertes de surfaces importantes sur plusieurs secteurs

Avec les difficultés d’implantation de l’automne 2012, les pertes de surfaces en colza sont importantes cette année. « Si toutes les régions du nord et de l’est sont concernées (sauf Rhône-Alpes), c’est en Lorraine et en Haute-Marne que les pertes sont les plus importantes. Globalement, la baisse de surfaces atteint environ 40 % en Lorraine. Dans les autres régions, les chiffres sont plutôt égaux ou inférieurs à 10 %. Des parcelles irrégulières, à faible potentiel ont été laissées en place alors que d'autres ont été rapiécées avec d'autres espèces (pois, tournesol, colza de printemps...). Le rendement moyen de ces régions sera de ce fait affecté significativement à la baisse. »

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