Peu avant 12h30 (10h30 GMT), les contrats de blé meunier sur la Bourse Euronext accusaient un recul d'un euro pour l'échéance de novembre, à 203,75 euros la tonne, et d'1,25 euro pour celle de janvier, à 203,50 euros, sur quelque 1.500 lots échangés. Une tendance similaire était observée sur le maïs, en baisse d'1,25 euro sur l'échéance de juin, à 218,50 euros la tonne, et de 75 centimes sur les achats d'août, également cotés à 218,50 euros la tonne. Moins de 1.300 lots avaient changé de mains.
Les basses températures sur l'Europe de l'ouest continuent de dominer alors que la situation s'est contrastée autour de la Mer Noire, avec des pluies relativement abondantes en Ukraine et toujours insuffisantes sur la Russie où l'inquiétude demeure, note le cabinet Agritel.
En France, selon le bilan d'avancement des cultures publié par FranceAgriMer, 87 % des maïs ont été semés au 20 mai avec un ratio « bon à excellent » qui s'affiche en repli à 72 % - contre 77 % la semaine précédente : il ne fait pas assez chaud pour une levée rapide.
Sur la scène internationale, la Chine a acheté 650.000 tonnes de blé aux Etats-Unis, « probablement dans le cadre de reconstitution et de gestion des réserves étatiques », estime Agritel. La Chine, qui a démarré sa récolte dans la province du Zhongqing, estime qu'elle « devrait être en ligne avec celle de l'année dernière » (soit 120,6 millions de tonnes) alors que sa consommation est attendue en hausse. Aussi les importations devraient elles augmenter à 4,6 millions de tonnes (contre 3,2 l'an passé et 3,5 initialement avancé par le département américain de l'Agriculture - USDA), rapporte Damien Vercambre de la société Intercourtage.
Enfin, le marché physique français de gré à gré était inerte lundi, la plupart des courtiers étant absents faute de marché américain.