Vers 14h30 (12h30 GMT), les contrats de blé meunier à échéance novembre et janvier progressaient de 0,50 euro respectivement à 204,50 euros et 204,25 euros la tonne. Après une journée de grand calme lundi, en l'absence de Chicago fermé pour cause de jour férié aux Etats-Unis, l'activité était un peu plus nourrie mardi avec plus de 3.600 lots échangés. Sur le maïs, l'échéance de juin progressait de 4 euros à 224 euros et celle d'août de 1,75 euro à 221 euros dans un volume d'échanges réduit de 1.300 lots.
Les blés d'hiver américains sont en mauvais état et les semis des blés de printemps en retard. En Europe, les blés connaissent un retard végétatif en raison du froid et, dans le sud de la Russie, le blé subit des conditions sèches, énumère le cabinet Agritel. En Europe, les opérateurs ont encore du mal à mesurer le retard « tant les conditions climatiques du mois de juin seront déterminantes pour la phase finale de maturation », poursuit-il.
Sur le marché physique français de gré à gré, les prix du blé étaient stables tandis que ceux du maïs progressaient. « En maïs, on note un certain regain d'intérêt sur le marché physique avec une présence plus discrète en cette période de l'année des origines ukrainiennes », selon Agritel.