Vers 13h30 (11h30 GMT), la tonne de colza reculait de 0,50 à 1,25 euro sur les contrats d'août et novembre 2013, la première échéance cotant 436,75 euros dans une activité qui tournait au ralenti, puisque moins de 850 lots avaient été négociés. Outre-Atlantique, le soja cédait du terrain de la même manière à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture.
Au même moment, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 103,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 70 cents à 94,32 dollars.
Aux Etats-Unis, les précipitations continuent à perturber l'avancement des semis de soja. Avec 44 % réalisés au 26 mai, le retard se confirme par rapport à l'année dernière où, à la même période, ils étaient en cours d'achèvement (87 %).
En France, les cultures de colza souffrent de conditions climatiques trop froides et trop humides, indique le Centre technique des oléagineux (Cetiom), avec des stades de croissance assez hétérogènes selon les régions. Certaines parcelles sont en début de floraison et d'autres déjà en défloraison, tandis que dans un grand quart nord-est il a fallu en retourner certaines en raison de pluies ininterrompues depuis un mois.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les graines de colza restaient stables, tandis que les produits dérivés du soja (tourteaux et huile) étaient haussiers.