« La Commission a informé les États membres par le biais du Système communautaire d'alerte rapide pour l'alimentation (RASFF), et leur a recommandé de tester les importations de blé tendre blanc », a-t-elle indiqué dans un communiqué. « En cas de résultat positif confirmé, le lot ne sera pas placé sur le marché », a-t-elle indiqué.
Le blé tendre blanc représente 80 % du million de tonnes de cette céréale importée chaque année par l'UE, principalement par l'Espagne. Rappelant qu'aucun type de blé génétiquement modifié n'était aujourd'hui autorisé à la vente ou à la production aux États-Unis et ailleurs, la Commission a assuré qu'elle suivait la situation de près « de manière à assurer la protection des consommateurs européens ». Elle a demandé au ministère américain de l'Agriculture (USDA) de vérifier si des exportations de blé vers le Vieux Continent auraient pu être affectées et de la tenir informée des suites de ses investigations. La situation sera discutée le 10 juin au Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, composé de représentants des 27 pays européens.