Vers 13h (11h GMT), le blé en nouvelle campagne perdait sur Euronext 1 euro sur l'échéance de novembre à 206,75 euros la tonne, dans un volume d'échanges nourri de plus de 4.300 lots. Le maïs perdait quant à lui 1,50 euro sur les contrats juin à 222 euros la tonne dans un marché de 700 lots échangés.
Aux Etats-Unis, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a souligné lundi que l'avancée des semis de maïs et de soja a été fortement ralentie cette semaine par des précipitations abondantes. Les semis de maïs étaient réalisés à 91 % au 2 juin dans les 18 Etats où se concentre la culture de cette céréale, alors qu'ils étaient totalement achevés l'an dernier à la même époque. Les semis de blé de printemps effectués désormais à 80 % restent aussi très en retard, puisque l'an passé à la même époque, ils étaient réalisés dans leur totalité.
Concernant les cultures de blé d'hiver, le ratio de celles « bonnes à excellentes » progresse d'un point à 32 % par rapport à la semaine dernière, alors qu'il était de 52 % l'an passé. Les Etats-Unis sont les premiers producteurs mondiaux de maïs et les premiers exportateurs mondiaux de blé.
Du côté des achats, le cabinet Agritel relève l'appel d'offre de l'Arabie saoudite pour 410.000 tonnes de blé américain de qualité hard et 115.000 tonnes de blé tendre. L'Iran aurait elle acheté 200.000 tonnes de blé meunier, probablement d'origine allemande ou de la mer Baltique. Sur le marché français (gré à gré), les prix du blé, du maïs et de l'orge étaient aussi en baisse.
