« Les réserves particulièrement faibles de soja et de maïs (aux Etats-Unis) maintiennent le marché dans un état de forte nervosité et de volatilité », ont noté les experts de la maison de courtage Allendale. La faiblesse de ces réserves est largement due à la sécheresse historique qui avait sévi l'été dernier sur les plaines céréalières américaines.
Dans ces conditions, les opérateurs restaient très attentifs à l'avancée des semis aux Etats-Unis, alors que tout retard trop prononcé dans l'ensemencement risquait d'aggraver la situation en détériorant les perspectives de rendements potentiels des récoltes. De ce fait, « les investisseurs vont surveiller de très près la sortie du rapport de l'USDA (le ministère de l'Agriculture américain) le 28 juin sur les superficies de terrains plantés » dans le pays cette année, « l'un des rapports les plus importants de l'année », ont-ils estimé.
Le blé a quant à lui été pénalisé « par l'amélioration des prévisions météorologiques en Europe, et notamment en France et en Allemagne qui sont de gros producteurs de la céréale », a noté Bill Nelson, de Doane Advisory Services. D'autre part, « l'arrivée d'une météo favorable dans le Sud de la Corn Belt promet un bon début de récolte du blé d'hiver, dans les jours prochains », ce qui limitait les craintes sur l'offre de cette céréale aux Etats-Unis, a noté Bill Nelson.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat de référence sur le marché, a fini mardi à 6,6075 dollars contre 6,6050 dollars à la clôture mardi. Le boisseau de blé à même échéance a clôturé à 7,0150 dollars contre 7,0900 dollars. Le contrat sur le boisseau de soja, également pour livraison en juillet, a clôturé à 15,3200 dollars contre 15,2875 dollars.