« Après un hiver très long, le retour des températures de saison et les bonnes disponibilités hydriques vont être favorables à la fécondation et au remplissage des grains », a expliqué Offre et Demande agricole dans une note.
Vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé reculait de 0,50 à 0,75 euro sur les contrats de novembre à mai 2014, la première échéance cotant 195,25 euros dans un marché où plus de 5.000 lots avaient déjà été échangés. Dans le même temps, le marché du maïs reculait de 1 euro sur l'échéance de novembre, les contrats se négociant à 215,75 euros la tonne, dans une ambiance atone, alors que moins de 300 lots avaient été échangés.
Outre-Atlantique, l'amélioration des conditions climatiques aux Etats-Unis devrait permettre une progression de l'état des cultures pour le maïs, ce que devrait confirmer ce soir le département américain de l'Agriculture (USDA) dans son relevé hebdomadaire sur l'état des cultures.
Sur la scène internationale, l'Iran poursuit ses achats de blé, « ce qui porte à plus de 800.000 tonnes la quantité achetée sur ces deux dernières semaines », selon le cabinet Agritel. Par ailleurs, la Corée du Sud serait à la recherche de 140.000 tonnes de blé et de 55.000 tonnes d'orges fourragères.
En France, l'état des cultures de blé est bon à excellent à hauteur de 68 %, inchangé par rapport à la semaine précédente, selon des chiffres communiqués par FranceAgriMer. En maïs, le ratio des cultures jugées bonnes à excellentes recule de 2 points à 60 %.
Sur le marché français (gré à gré), le blé et l'orge fourragère reculaient de 1 euro, tandis que le maïs s'effritait de 0,50 euro.