« A ce stade, il est encore trop tôt pour faire un bilan chiffré des sinistres occasionnés par ces épisodes extrêmes. Des cellules d'information ont été mises en place par les assureurs dès les premières heures dans les communes sinistrées et permettent ainsi une meilleure information des personnes touchées », a déclaré à l'AFP Bernard Spitz, président de la FFSA.
Depuis le début de la semaine, le pays a été violemment touché par les intempéries et les orages, qui ont occasionné d'importants dégâts, notamment dans le Sud-Ouest, et entraîné la mort de trois personnes. « Les assureurs s'associent à l'émotion des Français face aux conséquences des événements climatiques de ces derniers jours. Je présente, en leur nom, mes condoléances aux familles des victimes », a déclaré Bernard Spitz.
Du côté des dégâts matériels, le président de la FNSEA Xavier Beulin a estimé jeudi à 500 millions d'euros la facture pour le seul secteur agricole. Le coût total devrait être important, avec également nombre d'habitations et d'automobiles touchées. « Concernant les dommages causés par la grêle, les contrats d'assurances joueront. Pour les dommages causés par les inondations, les assureurs sont déjà à pied d'œuvre sans attendre des arrêtés ministériels déclarant l'état de catastrophe naturelle, qui devraient être très prochainement publiés », a souligné Bernard Spitz.