![]() Le marché du blé pâtit pour sa part « d'une surabondance de l'offre, notamment en provenance de la mer Noire ». (© Terre-net Média) |
Aussi, « les investisseurs sont réticents à acheter des contrats pour livraison à la fin de l'année et se rabattent sur les contrats pour livraison en juillet », a-t-il relevé. Le cours du maïs a également profité selon lui « de chiffres solides sur la demande d'éthanol ». Le marché du blé pâtit pour sa part « d'une surabondance de l'offre, notamment en provenance de la mer Noire », a souligné Mike Zuzolo.
Les rapports de l'Usda de vendredi très attendus
De plus, « la récolte a enfin vraiment débuté au Kansas », le plus important producteur de la céréale aux Etats-Unis, a remarqué l'expert. « Les rendements sont apparement extrêmement variables mais au moins, la récolte a commencé », pesant sur le cours du blé à Kansas City, le principal marché mondial pour la cotation du blé dur d'hiver de variété « rouge », et par ricochet sur le blé coté à Chicago, a-t-il expliqué.
De façon générale, « les volumes d'échanges sont restés faibles alors qu'on s'approche de la publication vendredi des rapports de l'Usda » sur les superficies dédiées à chaque produit agricole et sur les niveaux des stocks américains, chiffres très attendus par les acteurs du marché, a remarqué Paul Georgy. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a terminé mercredi à 6,6450 dollars contre 6,5675 dollars à la clôture mardi. Le boisseau de blé à même échéance s'est établi à 6,6700 dollars contre 6,7575 dollars la veille. Le contrat sur le boisseau de soja, également pour livraison en juillet, a clôturé à 15,3425 dollars contre 15,2525 dollars mardi.