Vers 14h30 (12h30 GMT) la tonne de blé progressait de 3 euros sur l'échéance rapprochée de novembre à 196,25 euros, celle de janvier gagnait 2,5 euros dans un volume étoffé de plus de 16.600 lots.
Le marché du maïs (260 lots) gagnait 1 à 1,50 euro sur les échéances rapprochées d'août et de novembre 2013 à respectivement 221 et 178,25 euros.
L'Égypte le plus gros importateur de blé de la planète a acheté 120.000 tonnes de blé roumain et 60.000 tonnes de blé ukrainien.
Pour cet appel d'offres portant sur des chargements à la mi-août, la France a été mise hors jeu, pénalisée par un retard de maturité de sa production, du fait des mauvaises conditions climatiques du printemps dernier, argumente le cabinet de conseil Agritel. Néanmoins la concurrence des origines de l'Europe de l'Est devrait être soutenue sur la première partie de campagne, reconnait-il.
Par ailleurs, la Chine a acheté 300.000 tonnes de blé australien du fait de la dégradation tant qualitative que qualitative de ses cultures ainsi que deux à trois bateaux de maïs américain.
Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge progressait de 2,50 euros, tandis que le maïs restait stable.