Vers 13h(11h GMT), la tonne de blé progressait de 1,25 euro sur les contrats de novembre à janvier 2014, la première échéance cotant 196 euros dans un volume total d'affaires modeste de 3.250 lots. Le marché du maïs sans animation (230 lots) restait globalement stable, le contrat d'août progressant marginalement de 0,25 euro la tonne à 221 euros, et celui de novembre de 0,50 euro à 177,50 euros.
Sur la scène internationale, la Chine a acheté 360.000 tonnes de blé américain et 300.000 tonnes de blé australien. « Les derniers achats chinois de blé américains pourraient s'élever à 600.000 tonnes selon certains courtiers », indique Commerzbank. Selon les autorités agricoles américaines (USDA), la production chinoise 2013 devrait s'établir à 118 millions de tonnes (Mt). Les importations chinoises pourraient progresser à 4 Mt contre 3 Mt l'année dernière, prévoit encore l'USDA. « Cela représenterait le plus haut niveau d'importation depuis 9 ans », note Commerzbank.
En Ukraine, le ministère de l'Agriculture a revu en hausse la production de blé du pays à 21 millions de tonnes pour 2013, alors que les estimations antérieures tablaient sur 20 Mt, indique Offre et demande agricole.
En France, les récoltes devraient commencer dès la semaine prochaine sur la façade atlantique. Les premières coupes d'orge d'hiver stoppées par les pluies des dernières heures devraient rapidement reprendre en raison de prévisions météorologiques favorables pour les prochains jours. Les premiers échos de récoltes font remonter des niveaux de rendement satisfaisants, mais les surfaces fauchées sont encore réduites.
Le grand port maritime de Rouen a annoncé un trafic agroalimentaire pour la semaine passée de plus de 109.210 tonnes, dont 93.350 tonnes de blé à destination principalement de l'Algérie.
En France, le marché physique est calme. Les acheteurs, notamment les fabricants d'aliments du bétail attendent l'arrivée des nouvelles récoltes et les vendeurs sont très peu présents, selon Offre et demande agricole. Le blé progressait jeudi de 1 euro, l'orge fourragère de 2 euros, tandis que le maïs restait stable.