« Il y avait trois lignes rouges » demandées par la France dans les mandats de négociations donnés à la Commission européenne pour les négociations qui se sont ouvertes ce lundi, a rappelé Thierry Repentin interrogé sur Public Sénat.
Ces trois secteurs à ne pas faire entrer dans le champs des discussions sont « l'exception culturelle », comme déjà annoncé, « les produits de l'agroalimentaire : on bannit les OGM (organismes génétiquement modifiés), les hormones de croissance, les décontaminations chimiques des viandes ». « Et le troisième sujet, c'est le marché de l'armement ». « Ces trois lignes rouges ont été actées », a assuré le ministre.
Les États-Unis et l'Union européenne ont donné lundi à Washington un coup d'envoi discret aux négociations visant à créer l'une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde, dans un climat assombri par l'affaire de l'espionnage américain.
L'objectif de l'accord est ambitieux : éliminer l'ensemble des barrières, douanières et surtout réglementaires, qui entravent les échanges entre les États-Unis, première puissance mondiale, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial.