Le risque d'échaudage est important cette année. (©Terre-net Média)La configuration météorologique est en train de changer du tout au tout en Europe de l’Ouest avec le retour durable d’un temps sec et ensoleillé qui tranche avec l’ambiance fraiche et humide qui aura dominé pendant près de 9 mois sur la France, le Benelux et les îles britanniques l’hiver dernier et de la France à la Pologne ces deux derniers mois avec pour principales conséquences sur les cultures un retard de développement marqué et une pression maladie plus importante qu’à l’accoutumée.
Du côté des rendements, le beau temps permettant d’accélérer la maturation des cultures d’hiver, la moisson a débuté en orges avec des rendements moyens à bons et les toutes premières coupes de blé devraient intervenir cette semaine en France.
Toutefois ce recul de l’humidité se fait bien tardivement dans la campagne, laissant planer un doute persistant sur les qualités des récoltes, les maladies trouvant des conditions favorables avec la récente hausse des températures.
Par ailleurs, si le retour d’un temps chaud et sec présente l’avantage d’accélérer le processus de maturation des cultures, les opérateurs seront attentifs d’une part au risque d’échaudage, bien réel compte tenu du retard de développement des blés, et d’autre part au développement des cultures de printemps. En effet, ce temps sec et ensoleillé semble bien ancré et pourrait se prolonger assez longtemps, ce qui pourrait finir par s’avérer préjudiciable en l’absence d’irrigation.
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