Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé tendre progressait de 0,50 euro sur l'échéance de novembre, alors que moins de 2.500 lots avaient été négociés. Le marché du maïs sans ambiance (moins de 300 lots) suivait la même tendance haussière, les contrats à échéance août et novembre s'appréciant de 0,50 à 0,75 euro à respectivement 222 et 176,25 euros.
Les fortes chaleurs qui règnent actuellement sur la France font craindre l'échaudage des cultures sur certaines parcelles et des pertes de rendements. Les conditions n'en restent pas moins idéales pour une progression rapide des moissons, indique le cabinet Agritel.
En Allemagne, les prévisions de récolte restent très optimistes. Selon le négociant international Toepfer, la récolte allemande de blé devrait atteindre 24,2 millions de tonnes, soit une hausse de 8 % par rapport à l'an dernier.
Outre-Atlantique, les opérateurs sont dans l'attente ce soir du rapport hebdomadaire de l'USDA (ministère américain de l'Agriculture) sur l'état des cultures aux Etats-Unis. Les experts américains devraient annoncer une amélioration des cultures de maïs en raison d'un rafraîchissement des températures et de précipitations occasionnelles dans le Midwest. « Ces conditions sont considérées comme optimales pour la phase cruciale de pollinisation dans laquelle se trouvent la plupart des cultures de maïs », explique Commerzbank.
Sur la scène internationale, la Chine accélère ses importations de céréales, avec la confirmation vendredi de l'achat de 600.000 tonnes de blé australien et de 120.000 tonnes de blé, selon Intercourtage.
En France, les moissons de blé remontent progressivement vers l'Indre-et-Loire et la Vienne, tandis que les récoltes d'orge progressent maintenant dans le Nord de la France.
Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé et de l'orge restaient stables, celui du maïs progressait d'un euro.