Vers 13h (11h GMT) sur l'Euronext, la tonne de blé s'effritait de 0,25 euro sur l'échéance de novembre pour laquelle plus de 7.200 lots négociés au prix de 190 euros. Le marché du maïs, sans animation (900 lots) restait lui aussi quasiment stable. Les contrats d'août à novembre s'appréciaient de 0,25 à 0,75 euro, la première échéance cotant 221 euros la tonne.
Outre-Atlantique, les cours des céréales ont fortement chuté à la Bourse de Chicago, suite aux précipitations qui se sont répandues sur les zones de production de la Corn Belt, le grenier céréalier des Etats-Unis. Le bas niveau des prix mondiaux des céréales entretient un courant d'affaires soutenu sur la scène internationale. La Syrie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 200.000 tonnes de blé meunier et l'Irak pour 50.000 tonnes. L'Egypte a acheté 240.000 tonnes de blé, donnant une nouvelle fois sa préférence aux origines russe, ukrainienne et roumaine. L'Algérie pour sa part a contractualisé l'achat de 450 à 500.000 tonnes de « blé sans doute français », selon la société Intercourtage.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé tendre, de l'orge fourragère et du maïs restaient sur leurs niveaux de la veille.