« Il n'y a pas d'OGM cachés : ce sont des mutations de gènes sans qu'il y ait de gènes rapportés », a dit le ministre après les accusations de dix associations de défense de l'environnement estimant que des manipulations génétiques avaient permis de produire des « colzas et tournesols résistants aux herbicides ».
Il y a eu « des mutations de gènes sans qu'il y ait de gènes rapportés : des plantes sont contraintes et finissent par muter, ça peut aboutir à développer des résistances mais on ne peut pas parler d'OGM cachés », a insisté Stéphane Le Foll sur RTL. Il a écarté l'éventualité d'une interdiction : « On n'en est pas là, il n'y a pas aujourd'hui d'élément qui permette d'aller vers une interdiction » a-t-il répété.
Selon les associations, ces « plantes génétiquement manipulées pour pouvoir survivre, tout en étant traitées avec des herbicides », représentaient en 2011 « 10 % des cultures de tournesols et plusieurs centaines d'hectares de colza fleuri en 2013 ».
« Il y a des surfaces qui sont ensemencées aujourd'hui, ça existe et il faut être vigilant », a dit le ministre. « Il n'y a pas de risque aujourd'hui ni constaté ni anticipé avec ces gènes transplantés, le seul risque à moyen et long terme étant un risque de résistance », a-t-il ajouté.