« IBV propose au ministre de l'Agriculture de prendre acte de ce nouvel arrêt de la plus haute juridiction administrative française et d'utiliser cette opportunité pour initier une vraie réflexion sur l'introduction des innovations nécessaires à l'agriculture française », indique-t-elle dans un communiqué.
Les signataires jugent « souhaitable que s'instaure un dialogue apaisé autour des technologies de progrès entre tous les acteurs : pouvoirs publics d'une part et les agriculteurs, leurs filières, ainsi que l'industrie semencière d'autre part ». Il « s'agit là d'enjeux économiques et sociétaux de première importance pour la compétitivité de notre pays », estiment le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS), l'Union française des semenciers (UFS) et l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP).
Pour IBV, « il n'y a ni risque avéré pour la santé publique ou pour l'environnement, ni caractère d'urgence, conformément aux nombreux avis des autorités scientifiques européennes et françaises. Il n'existe pas de données scientifiques antérieures ou nouvelles justifiant une autre clause de sauvegarde pour ces variétés de maïs, cultivées par exemple en Espagne depuis près de 15 ans ».
« C'est la deuxième fois que le Conseil d'État annule une clause de sauvegarde concernant le maïs MON 810 », après une précédente décision en 2011, rappellent les signataires.