La baisse des prix une fatalité ?

Les cours du blé se sont repliés en l’espace de 8  mois de 50 €/T en récolte 2013. Cela représente à l’hectare une perte de 350 à 450 €,  soit dans la majorité des cas une somme supérieure au bénéfice moyen d’une exploitation. Incriminer la fatalité, c’est avoir la même attitude que de ne pas traiter ses parcelles contre les maladies, ou encore de ne pas désherber. Les champignons et les mauvaises herbes ne sont pas considérés comme de la fatalité. Alors pourquoi ne pas avoir vendu, au moins en partie, sa récolte 2013, il y a 8 mois ? La réponse tient essentiellement sur  2 explications. Tout d’abord le producteur n‘aime pas vendre avant récolte, de crainte de ne pas récolter! Sur l’hexagone, bien rare est la destruction totale d’une culture, à moins d’orages violents, alors assurés, dans nos régions. Dans ce contexte engager jusque 50 % avant récolte ne parait pas irraisonnable. La deuxième raison, à notre avis principale, est que l’agriculteur a en mémoire ce qui s’est passé l’an dernier, avec une forte hausse des cours, ayant entrainé la frustration d’avoir vendu trop tôt! Il y a malheureusement très souvent une règle qui s’applique au marché, c’est que les années se suivent et ne se ressemblent pas. L’approche gestionnaire qui est de sécuriser ses marges lorsque cela est possible est la bonne approche. Mais Messieurs Yaca et Faucon ont encore de belles années devant eux…
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