Le volume porte sur environ 60.000 tonnes de blé et ce premier chargement depuis la campagne commerciale 1999/2000 a débuté vendredi à Nantes.
L'Arabie Saoudite importe chaque année entre 2 et 3 millions de tonnes de blé par an, avec des exigences qualitatives très élevées, excluant jusqu'à présent tout blé dont le taux de protéines était inférieur à 12,5 %.
Ce gros importateur a donc porté son dévolu sur les blés américains, canadiens et allemands pour leur valeur protéinique entre 12,5 et 14,5 %, au détriment de l'origine française dont les teneurs moyennes n'excèdent pas 11,6 %.
« Aujourd'hui, l'Arabie Saoudite revoit ses critères à la baisse et s'intéresse à nouveau aux blés français », sous l'effet d'une demande en augmentation sur son marché intérieur, en biscuiterie notamment, a indiqué à l'AFP l'Association générale des producteurs de blé (AGPB).