L'environnement était au centre du Congrès de la Snfm en février 2013. (©Terre-net Média)
Introduction de Régis Hérail (Tarn)
« Alors qu’en 2050, nous serons 9 milliards sur terre, le premier rôle de l’agriculture sera de produire plus et mieux pour nourrir la planète. L’agriculteur doit être sur tous les fronts pour défendre son métier.
Urbanisation, environnement, eau, réchauffement climatique... sont des mots qui reviennent souvent dans l’actualité agricole, le tout étant couronné par des règlementations, directives et autres lois diverses. Certains textes votés par le législateur permettent de défendre l’outil de travail du fermier, notamment ceux qui limitent l’artificialisation du foncier agricole, alors que d’autres défendent des règles écologiques, remettent en cause les pratiques agricoles en faisant apparaitre des zonages environnementaux. Ces zonages environnementaux, qui sont souvent fait à l’emporte-pièce par des technocrates, se superposent. Beaucoup d’agriculteurs ne s’y retrouvent pas dans leurs pratiques agricoles. Ils risquent de ne plus être en phase avec le mécanisme d’éco conditionnalité qui lie les paiements de la Pac au respect des normes minimales obligatoires.
De plus, le fermier doit s’investir d’avantage en temps dans la paperasse pour inscrire ses pratiques sur nombre de feuillets aux allures d’ensilage administratif… Pour éviter toute confusion, il nous a semblé nécessaire de développer un argumentaire sur ces principaux zonages directement liés à l’impact sur les pratiques agricoles courantes des fermiers exploitants.
La contractualisation permet de mettre en évidence le fait que les fermiers doivent être reconnus pour leurs services environnementaux réalisés quotidiennement. Enfin, il est nécessaire d’affirmer que les agriculteurs et fermiers sont aussi des producteurs d’énergies vertes, telles que le photovoltaïque, l’éolien ou encore la méthanisation et de préciser comment cela leur est possible au regard de la loi. »
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