Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé s'effritait de 50 à 75 centimes sur les échéances de novembre et janvier, la première se traitant à 187,25 euros pour moins de 3.000 lots échangés. Le marché du maïs reculait de 1,25 à 1,75 euro sur les échéances de novembre et janvier, la première cotant 171 euros la tonne dans un volume d'affaires restreint de 415 lots.
Outre-Atlantique, les cours des céréales restaient en repli « à la faveur de clôture de positions avant le rapport USDA » et malgré une situation climatique toujours préoccupante dans les grandes zones de production de la Corn Belt, commente la société de conseil Agritel.
Sur la scène internationale, le GASC égyptien (organisme public chargé des achats) lance un nouvel appel d'offres pour l'achat de blé. Si la Roumanie, et dans une moindre mesure la Russie et l'Ukraine, restent en tête des fournisseurs, les prix français réduisent leur écart, note Agritel.
Selon des estimations de FranceAgriMer, l'organisme statistique du ministère de l'Agriculture, la France devrait pouvoir exporter 18,8 millions de tonnes de blé, soit 5,7 % de plus que l'année précédente : 11 Mt destinées aux pays tiers et 7,1 Mt à l'Union européenne.
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