A 12h30 (10h30 GMT), le prix du blé était immuable, à 184,75 euros sur l'échéance de novembre et 184 euros sur celle de janvier, inchangés par rapport à la veille avec 2.800 lots échangés. A la même heure, le maïs perdait 75 centimes à 167 euros la tonne pour les achats rapprochés et 167,25 pour ceux de janvier dans un marché inexistant (220 lots).
Les derniers relevés du FSA, une agence du ministère américain (USDA), publiés mardi sur les surfaces plantées (issus de déclarations du programme Acre, environ deux tiers des fermiers) ont brièvement dopé les cours à Chicago mais le rebond a été de courte durée, même si les surfaces s'avèrent sensiblement inférieures aux estimations de l'USDA.
En maïs, la surface plantée n'atteint plus que 37,03 millions d'ha, contre 35,95 en août et surtout 39,45 pour l'USDA (39,37 en 2012). Et en blé, elle passe à 21,51 millions d'ha, contre 22,88 pour l'USDA. Pour Damien Vercrambre de la société Inter Courtage, ce retard est impossible à rattraper : d'ailleurs l'analyste américain « Informa a aussitôt abaissé ses estimations de production de maïs américains de 5,41 millions de tonnes à 350,54 » soit 1,1 millions de moins que l'USDA relève-t-il.
Sur le marché international, les exportations ukrainiennes de blé ont atteint un nouveau record en août avec plus d'1,37 millions de tonnes dont 16 % à destination de l'Egypte, 15 % sur le Bangladesh, 10 % sur l'Afrique du sud et 9 % sur Israël. Dans le même temps en France, les exportations portuaires de blé en juillet-août ont atteint 1,45 millions de tonnes, notamment à destination de l'Algérie (723.500 t), des Emirats Arabes Unis (150.700 t), du Yémen (106.500 t) de la Chine (60.400 t). En orge fourragère, elles ont été de près de 382.000 t essentiellement vers l'Arabie Saoudite (314.100 t). L'activité export reste évidemment très dépendante de l'évolution de la parité de change alors que l'écart des prix entre les origines françaises et celles de mer Noire (Roumanie, Ukraine) devra se réduire pour permettre d'augmenter les ventes hors UE.
Sur le marché physique français, les prix étaient aussi globalement stables, avec une baisse néanmoins sur le maïs.