L'arrivée de précipitations sur la Corn Belt a entraîné une détente des prix sur le marché nord-américain en fin de semaine et le marché européen suivait lundi.
Tout juste 4 % des surfaces plantées en maïs ont été récoltées, alors que la proportion atteint 90 % pour le blé. Pour autant les cours du blé hésitaient à la mi-journée sur Euronext, perdant 25 centimes à 185,50 euros la tonne pour l'échéance de novembre et 186 euros pour celle de janvier. 5.000 lots avaient été échangés avant 12h30 (10h30 GMT).
En maïs, la tendance était au repli de 75 centimes à 166,75 euros la tonne pour les achats de novembre et 166,25 €/t pour ceux de janvier (avec moins de 600 lots échangés).
Le cabinet Agritel attirait l'attention lundi sur la situation autour de la Mer Noire : en Ukraine comme en Russie, indique-t-il, les récoltes de maïs n'ont commencé que sur 10 % de la surface et les pluies du week-end ont « encore un peu plus retardé l'avancement des récoltes ». « La situation devient ainsi de plus en plus critique pour les agriculteurs de la moitié nord de l'Ukraine et ceux du district central russe ».
En outre, les semis sont perturbés du fait des sols saturés d'eau, or les opérations doivent être terminées avant le 10 octobre en raison des risques de gel sur les jeunes pousses, prévient-il.
Enfin, fait notable dans l'actualité internationale ce lundi : le quotidien de Hong Kong South China Morning Post annonce la conclusion du plus grand projet agricole chinois à l'étranger avec un « deal » portant sur 3 millions d'hectares de terres en Ukraine pour y produire des céréales et élever des cochons. Pour démarrer l'Ukraine fournirait 100.000 ha de « terres de hautes qualité dans la région de Dniepropetrovsk dans l'est » du pays.
En France, le marché physique suivait une évolution similaire, inchangé en blé et en léger repli pour l'orge et le maïs.
