Vers 14h (12h GMT), la tonne de blé progressait de 1,25 euro sur les contrats à échéance novembre et janvier 2014, les premiers se traitant à 191,50 euros dans un marché où quelque 7.000 lots avaient été négociés. Le marché du maïs peu animé (965 lots) se raffermissait lui aussi, les contrats à échéance novembre progressant de 0,75 euro à 166,50 euros la tonne.
Outre-Atlantique, les produits céréaliers se stabilisaient à la Bourse de Chicago (CBoT) après avoir été en recul en début de semaine après la publication des rapports sur l'état des cultures et des stocks par l'USDA (département américain de l'Agriculture) plus optimistes qu'attendu.
Sur la scène internationale, la Tunisie a acheté 75.000 tonnes de blé meunier d'origine optionnelle et 50.000 tonnes d'orges fourragères, « sans doute d'origine Mer Noire », indique le cabinet Intercourtage.
En Russie, les travaux d'ensemencement sont actuellement ralentis par des précipitations incessantes. L'excès humidité perturbe aussi les semis en Ukraine et pourrait entraîner une baisse de 20 % des surfaces plantées en céréales.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs progressait de 1 euro.