Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé progressait de 1,50 euro sur les contrats à échéance novembre 2013 et janvier 2014, les premiers se traitant à 194,25 euros dans un marché animé où plus de 10.000 lots avaient été négociés. Le marché du maïs sans ambiance (380 lots) suivait la même tendance haussière, les contrats à échéance novembre progressant de 1,75 euro à 169 euros la tonne. Cette hausse des prix se trouvait freinée par la fermeté de l'euro au-delà de 1,36 dollar, peu favorable aux exportations hors de l'Union européenne.
Outre-Atlantique, les produits céréaliers se raffermissaient à la Bourse de Chicago (CBoT) soutenus par la crainte d'un ralentissement des moissons en raison de l'arrivée de pluies dans les plaines centrales des États-Unis.
Dans l'Union européenne, la production de céréales progresse de 7 % à 301 millions de tonnes (Mt) en 2013, selon Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture. Dans le détail, la production européenne de blé est estimée à 132 Mt, dont 37 Mt pour la France et 23,2 Mt pour l'Allemagne. Selon FranceAgriMer, les exportations françaises de blé tendre doivent retrouver un niveau élevé, avec 18 Mt, dont 11 Mt prévues vers les pays tiers (+ 11 %).
En orge, le rebond de la production espagnole entraîne une hausse de 9 % pour l'UE, avec près de 60 Mt récoltées. Avec 66 Mt, « la récolte de maïs dépasserait de 11 % le faible niveau de 2012 », précise Agreste.
Sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté mercredi 63.000 tonnes de maïs originaire des pays bordant la Mer noire, indique le cabinet Intercourtage.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs progressait de 1 euro.