Sur ces 37,3 millions de tonnes, 32,4 Mt sont des blés meuniers, dont près des deux-tiers sont de qualité supérieure.
« Avec des poids spécifiques généralement élevés, des indices de chute de Hagberg adéquats, une force boulangère satisfaisante et un bon comportement en panification, ces blés permettront de répondre aux besoins des meuniers français et internationaux », est-il indiqué dans l'étude.
Selon des estimations de FranceAgriMer, la France devrait pouvoir exporter 18,8 Mt de blé, soit 5,7 % de plus que l'année précédente : 11 Mt seraient destinées aux pays-tiers et 7,1 Mt à l'Union Européenne.
Jusqu'à présent les exportations françaises se sont heurtées à la forte concurrence des exportations russes, ukrainiennes mais surtout roumaines particulièrement en direction de l'Égypte, premier importateur de blé dans le monde.
Cependant Rémi Haquin, président du conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière céréalière, s'est dit confiant lors de sa dernière conférence de presse « sur les possibilités françaises », évoquant des perspectives d'ouverture en blé en Arabie Saoudite et en Chine, même si pour le moment, le coût élevé de la logistique française « dessert » les ventes à l'international.