Toutefois « la paralysie de nombreuses administrations pourrait compromettre la sortie du rapport de l'USDA initialement prévu vendredi prochain », indique la société de conseil Agritel.
Vers 16h (14h GMT), la tonne de blé progressait de 0,75 euro à 1 euro sur les contrats à échéance novembre et janvier à 195,25 euros dans un marché prudent de quelque 8.000 lots négociés. Le marché du maïs, sans ambiance (700 lots) se contentait d'un euro de hausse, les contrats à échéance novembre et janvier s'affichant respectivement à 169,75 et 170,75 euros.
Début de semaine calme aussi outre-Atlantique à la Bourse de Chicago dans un contexte de blocage des négociations sur le budget américain.
Sur la scène internationale, la demande en blé ne faiblit pas alors que les craintes sur les semis 2014 sur l'Ukraine se précisent, que la situation climatique sur l'Argentine reste préoccupante et que la Chine n'enregistre qu'une récolte modeste en raison de précipitations abondantes responsables de la détérioration des récoltes 2013.
Selon le service de statistiques Stacan, la production de blé au Canada atteindrait cette année le niveau record de 33 millions de tonnes (Mt) contre 30,6 estimés le mois dernier.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, et de l'orge fourragère restait quasiment stable, celui du maïs progressait d'un euro.
