« Il ne se passe rien actuellement sur le marché européen en l'absence de nouvelles de l'USDA. A noter que le prix du blé reste soutenu par une bonne demande chinoise », a indiqué Edward de Saint-Denis de la société de Courtage Plantureux.
Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé tendre cotée sur l'Euronext s'effritait de 0,25 euro sur les contrats à échéance novembre et janvier prochains à 199,25 euros dans un volume d'affaires déjà étoffé puisque près de 8.000 lots avaient déjà été échangés. Le marché du maïs reculait d'autant sur les contrats échus en novembre à 173,75 euros la tonne, alors que quelque 1.200 lots avaient été négociés.
Aux États-Unis, les cours du blé, en recul la veille, évoluaient peu à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture, les investisseurs restant sur la réserve face à la persistance du blocage aux États-Unis.
En Chine, les conditions climatiques sèches inquiètent les opérateurs pour les semis d'automne de blé, relève Agritel.
En Argentine, la récolte de blé devrait atteindre près de 10,4 Mt selon la Bourse de Buenos aires. « Dans ce contexte, l'Argentine ne parviendra pas à combler les besoins du Brésil qui devra de ce fait probablement se tourner vers les origines américaines pour ses importations », commente Agritel.
En Europe, les récoltes de maïs affichent un retard lié aux mauvaises conditions de semis du printemps dernier. Celui-ci provoque des conditions de soudure de campagne particulièrement tendues. En France, les cours du blé et de l'orge fourragère restaient stables, tandis que ceux du maïs progressaient de 1 euro.