Vers 13h (11h GMT), sur l'Euronext, la tonne de blé progressait de 1,75 à 2 euros sur les contrats à échéances en novembre et janvier, cotant respectivement 207 et 204,50 euros dans un volume d'affaires étoffé de prés de 15.400 lots. Sur le marché du maïs sans animation (90 lots), les contrats rapprochés de novembre s'appréciaient de 1 euro et cotaient 177 euros la tonne. Sur le marché des changes, l'euro se négociait à 1,3751 dollar, contre 1,3780 mardi à 21h GMT, après avoir atteint un nouveau plus haut depuis deux ans face au dollar.
Aux États-Unis, les récoltes de maïs sont effectuées à environ 39 %, contre 42 % projetées par les analystes. Toutefois, les cultures « bonnes à excellentes » progressent de cinq points à 60 % et les rendements sont meilleurs qu'attendu, selon le département américain de l'Agriculture (USDA).
En Europe de l'Ouest, « les semis de blé progressent de manière satisfaisante, avec une augmentation des superficies dédiées à cette céréale en France et en Grande-Bretagne », note de son côté Commerzbank.
Sur la scène internationale, l'Algérie a acheté entre 150.000 et 350.000 tonnes de blé, essentiellement canadien et la Jordanie 100.000 tonnes de blé, selon CME Group. La Corée du Sud a lancé un appel d'offres pour l'achat de 140.000 tonnes de maïs et de 60.000 tonnes de blé fourrager.
En France, sur le marché physique (gré à gré), la bonne demande des fabricants d'aliments du bétail soutient les cours du maïs, relève Offre et demande agricole.
Sur le marché physique (gré à gré), les cours du blé, de l'orge fourragère et du maïs progressaient de 1 à 2 euros.
