Vers 13h (11h GMT), les cours du blé se dépréciaient de 1 à 1,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et janvier, ceux sur la première échéance se traitant à 206,25 euros la tonne, dans un volume d'affaires déjà étoffé, puisque près de 11.650 lots avaient déjà été négociés. Le marché du maïs peu animé (760 lots) s'effritait de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et janvier à 177,50 euros la tonne. Sur le marché des changes, l'euro se négociait à 1,3798 dollar, contre 1,3776 mercredi à 21h GMT.
En Australie, la sécheresse persistante inquiète les opérateurs sur les marchés céréaliers alors que les moissons doivent débuter en novembre, indique le cabinet de conseil Agritel. La Russie pourrait avoir perdu 3 millions d'hectares de surfaces semées en cultures d'hiver sur les 16 millions d'hectares anticipés initialement, ajoute le groupe Offre et demande agricole.
Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 50.000 tonnes d'orge fourragère, l'Irak 100.000 tonnes de blé australien et 50.000 tonnes de blé canadien.
En France, les températures actuelles anormalement élevées favorisent la maturité du maïs et un rapide développement végétatif des semis d'automne.
Sur le marché physique (gré à gré), les cours du blé, de l'orge fourragère et du maïs reculaient de 2 euros.
