Vers 13h (11h GMT), les cours du blé évoluaient dans des marges étroites, la première échéance de novembre progressant à la marge de 0,25 euro à 205 euros et celle de mars reculant d'autant (à 202,75 euros), dans un volume d'affaires déjà étoffé, de plus de 9.000 lots négociés. Le marché du maïs peu animé (760 lots) s'effritait de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et janvier à 177,50 euros la tonne.
Jeudi, le comité en charge des céréales à Bruxelles a autorisé l'exportation de 384.000 tonnes de blé, soit un volume total exporté depuis le début de la campagne de 8,4 millions de tonnes. En orges, les certificats à l'export se sont affichés à 242.000 tonnes. Ce sont ainsi 4,2 millions de tonnes qui ont déjà été exportées depuis le début de la campagne commerciale.
Outre-Atlantique, les exportations de maïs au 3 octobre dernier ont porté sur 1,34 million de tonnes, au-delà des attentes des analystes. Celles de blé sont ressorties à 653.600 tonnes. Cela porte à 19,18 Mt les quantités vendues contre 13,36 Mt l'année dernière, indique Damien Vercambre du cabinet Intercourtage.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs restaient stables.