Vers 14h (13h GMT), la tonne de blé progressait de 1 à 1,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et janvier prochains, les premiers cotant 203,75 euros dans un volume d'échanges déjà étoffé avec près de 8.300 lots négociés. Le marché du maïs, sans animation (530 lots), restait proche de l'équilibre : les contrats sur l'échéance rapprochée de novembre reculaient de 0,25 euro à 172,25 euros, ceux de janvier progressaient d'autant à 171,25 euros.
L'accélération des récoltes est sensible en Ukraine notamment, où les températures s'affichent au-delà des niveaux saisonniers et les chargements à destination de l'Europe s'accentuent, note la société Agritel.
En France, les récoltes seraient réalisées à ce jour autour de 25 %, avec des rendements estimés décevants, selon cette société.
Aux États-Unis, la progression rapide des récoltes de maïs pèse de la même manière sur les cours à la Bourse de Chicago.
Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 50.000 tonnes de blé ukrainien tandis que le Bangladesh a lancé un appel d'offres pour l'achat de la même quantité de cette céréale.
Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé et de l'orge fourragère progressaient de 1 euro, tandis, tandis que le maïs restait globalement stable.
