Calculé sur un panier moyen de denrées de base, l'indice des prix alimentaires a progressé de 1,3 % par rapport à septembre et s'est établi à 197 points. Cette progression est « essentiellement due à une flambée des prix du sucre, même si la tendance pour d'autres catégories de denrées était également à la hausse », a précisé la FAO dans un communiqué.
Les prix du sucre ont progressé de 7,4 % en octobre à 265 points, une hausse essentiellement imputable à des conditions météorologiques défavorables au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de sucre. Par ailleurs, l'incendie qui a ravagé un important entrepôt de sucre dans le port de Santos, au Brésil, est venu accentué cette hausse, précise la FAO.
Les prix des céréales ont progressé au cours de cette période de 1 %, s'établissant en moyenne à 197 points et restent inférieurs de près de 22 % au niveau de ceux d'octobre 2012, année de sécheresse historique aux États-Unis. La production céréalière record attendue cette année et des perspectives d'approvisionnement favorables ont poussé à la baisse les cours de la plupart des céréales, le maïs en particulier. Toutefois, les prix du blé se sont redressés en raison d'une augmentation de la demande d'importations et d'une dégradation des perspectives de production en Argentine et dans les pays producteurs du pourtour de la mer Noire. Après un recul marqué en septembre, les prix du riz sont repartis en légère hausse.
Les huiles progressent elles aussi de 2 % par rapport au mois précédent, répercutant le bond de 5 % des cours de l'huile de palme, son plus haut niveau depuis 13 mois, pénalisée par une moins bonne production que prévu en Asie du Sud-Est et par une forte demande d'importations à l'échelle mondiale.
Les produits laitiers évoluent peu, n'enregistrant qu'une hausse de 0,4 % par rapport au mois de septembre, avec une demande en lait en poudre toujours soutenue de la part de la Chine.
Seuls les prix de la viande sont restés quasiment stables, la hausse des cours de la viande bovine étant compensée par la baisse de ceux de la volaille et de la viande de porc.
