La France a remporté l'essentiel de l'appel d'offres lancé par l'Egypte et s'apprête pour la première fois cette année à lui livrer cinq fois 60.000 t de blé - la Roumanie assurant le reste des livraisons (60.000 t) - au détriment de la Russie.
Peu avant 13h (12h GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur le marché à terme, cotant 204,50 euros pour l'échéance de janvier et 203,25 pour celle de mars, dans un volume d'échanges de 1.896 lots.
Le maïs glissait également comme à Chicago la veille perdant 50 centimes à 174 euros la tonne pour les ventes de janvier et 25 centimes, à 175 euros la tonne, sur celles de mars dans un marché assoupi (300 lots).
Dans son communiqué quotidien, la société Inter-courtage insiste sur le constat des Journées techniques des industries céréalières (JTIC) organisées cette semaine à Reims, qui ont mis en lumière un « manque de protéines pour les blés sur le marché mondial ». Pour l'analyste de FranceAgriMer Michel Ferret, ce manque de protéines qui concerne aussi la France « a tendance à peser sur les débouchés des blés à l'exportation » : les blés français estime-t-il, voient leurs débouchés traditionnels vers l'Afrique du Nord limités pour cette raison, même s'ils trouvent une alternative vers le Moyen-Orient.
En France, sur le marché de gré à gré, les prix des principales céréales perdaient un euro la tonne.