« L'Egypte a finalement acheté 120.000 tonnes de blé russe, les propositions françaises montrant un écart de prix de l'ordre de 6 dollars la tonne. L'absence d'offres ukrainiennes et roumaines semble renforcer le sentiment des exportateurs d'Europe de l'Ouest d'une moindre capacité à répondre aux nouvelles demandes », explique le cabinet de conseil Agritel. « Même si la France n'a pas remporté le marché, elle gagne en compétitivité face à l'origine américaine », indique Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux.
A la mi-journée sur l'Euronext, la tonne de blé progressait de 0,50 à 0,75 euro sur les contrats rapprochés de janvier et mars 2014, les premiers cotant 204,50 euros et les seconds 202,25 euros, alors que moins de 2.500 lots avaient été échangés.
Le maïs européen restait stable sur l'échéance rapprochée de janvier à 172,75 euros et s'effritait marginalement de 0,25 euro sur les contrats échus en mars 2014 à 173,50 euros dans un marché sans animation où quelque 310 lots avaient été négociés.
Aux États-Unis, les cours du maïs se raffermissaient légèrement à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture, après la baisse des derniers jours. « La pression baissière actuelle pousse ainsi à quelques corrections techniques, sans toutefois conduire à inverser le mouvement baissier en place depuis plusieurs mois » indique Agritel.
Sur le marché français physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge progressait de 1 euro, tandis que celui du maïs restait stable.
