Dans un communiqué, l'Union syndicale Orama qui regroupe l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), celle de maïs (AGPM) et la Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP), estime que la mise en œuvre de ce plan de compétitivité grandes cultures est indispensable pour corriger « les lourdes amputations de leurs subventions (...) qu'ils subiront par rapport à leurs homologues européens ».
Le gouvernement français a notamment opté pour une redistribution des aides européennes en faveur de l'élevage, en proie à de graves difficultés, au détriment des grandes cultures, notamment en affectant une prime sur les premiers hectares.
Le plan demandé par Orama « Produire plus, Produire mieux » vise principalement à « une optimisation des rendements et de la qualité des récoltes », qui pourrait passer notamment par le développement de l'irrigation, présentée comme « un vrai facteur de compétitivité ».
Selon Orama, il est nécessaire aussi de mobiliser les compétences et les savoirs face aux enjeux environnementaux, d'améliorer les capacités de stockage des grains au travers du « plan silo ».
L'Union syndicale préconise encore la promotion d'outils performants pour gérer les aléas climatiques et économiques, afin de rendre plus efficiente la dotation pour aléa.
Selon elle, le revenu moyen brut 2013 grandes cultures, évalué entre 25 et 35.000 euros par exploitation, ne s'élèverait plus qu'à 15 à 25.000 euros si on appliquait les subventions de la PAC au niveau où elles seront en 2019.
