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« En 2013, l’effectif total du cheptel bovin dans l’Union européenne atteint 87,7 millions de têtes, soit 1 % de plus qu’en 2012. 60 % du cheptel bovin de l’UE sont des femelles de plus d'un an. Parmi ces femelles, les vaches représentent 35,4 millions de têtes. »
« Corrélativement, les abattages de bovins ont baissé dans l’Union européenne de 4 % par rapport à 2012 pour atteindre en 2013, un peu plus de 25 millions de têtes. Les principaux pays européens ont été concernés par cette diminution ainsi que l’ensemble des catégories de bovins. Seule l’Irlande a connu une progression des abattages de bovins. »
Hausse des effectifs de vaches laitière, baisse des allaitantes
« L’effectif total de vaches est en progression de 180.000 têtes par rapport à 2012. La situation est différente entre le cheptel laitier (66 % des vaches) et celui de vaches allaitantes. Ainsi entre 2012 et 2013, l’effectif de vaches laitières a progressé au niveau européen de 1 % soit + 310.000 têtes. Dans le même temps, l’effectif de vaches allaitantes a baissé de 1 % soit 129.000 têtes.
Fin 2013, 67 % des effectifs de vaches laitières sont détenus par six pays. Parmi eux, la France et l’Allemagne, représentent à eux seuls plus d’un tiers des effectifs de vaches laitières. Les effectifs de vaches laitières ont progressé dans ces pays, à l’exception de la Pologne où ils sont en retrait de 2 % par rapport à 2012. La hausse du cheptel laitier intervient dans un contexte de suppression des quotas laitiers à l’horizon 2015.
La France détient à elle seule un tiers du cheptel européen de vaches allaitantes. Entre 2012 et 2013, les effectifs de vaches allaitantes sont en retrait dans les principaux pays producteurs. La Pologne se démarque également puisque les effectifs de vaches allaitantes sont en hausse dans ce pays par rapport à 2012.
Les effectifs de bovins mâles (hors veaux de boucherie) sont supérieurs de 1 % à ceux de 2012, avec néanmoins des disparités entre pays de l’UE. Au sein des tranches d’âge, les effectifs de bovins mâles de plus d'un an progressent alors que ceux de moins d’un an sont en repli de 3 % par rapport à 2012. »
