« Nous réaffirmons que le zonage n'est pas acceptable : il n'est pas possible de cantonner les loups. (Dans le même ordre d'idée, le Plan loup devait "éduquer" les loups avec le succès qu'on connaît …). Par ailleurs, ce n'est pas aux éleveurs et aux bergers d'assurer seuls l'excédent de travail dû à la prédation, c'est bien à l’État de prendre des décisions réalistes. Il doit commencer par reconnaître l'échec du Plan loup.
La Confédération paysanne rappelle l'urgence d'un changement de statut juridique de l'espèce loup. Deux mois se sont écoulés depuis la demande de rendez-vous avec les ministres de l’Écologie et de l'Agriculture, que nous avions formulée avec l'ensemble des syndicats agricoles et des associations d'éleveurs et de bergers, pour entamer ce travail juridique.
A ce jour, nous attendons toujours cette rencontre ! Quand l’État prendra-t-il en compte la détresse des éleveurs ? »