Le Premier ministre Manuel Valls a clôturé la conférence sociale, organisée les 7 et 8 juillet 2014, en annonçant un plan de relance de l’apprentissage. Un plan qui doit permettre l’accueil en entreprises de 500.000 jeunes d’ici 2017, objectif annoncé par le président de la République.
Pour y parvenir, « 200 millions d'euros supplémentaires seront dégagés et votés dès la semaine prochaine » a annoncé Manuel Valls dans son discours de clôture. Le Premier ministre veut « étendre le potentiel des employeurs d’apprentis et inciter les chefs d’entreprise à recruter pour la première fois un apprenti ». Une aide de 1.000 euros par apprenti sera mise en place dans les secteurs professionnels où un accord de branche aura été conclu.
En attendant un tel accord dans le secteur agricole, la Fnsea, qui a participé aux travaux de la conférence au titre d’organisation patronale agricole représentative, émet quelques réserves. L’accès à l’apprentissage et à l’alternance des jeunes dans les exploitations agricoles est soumis à « des conditions financières, des conditions d’emploi, mais aussi des conditions réglementaires », a expliqué Xavier Beulin. « Dans le secteur agricole, les employeurs ne peuvent plus faire pratiquer certains gestes, certaines fonctions à des apprentis en raison du risque d’accident. On est allés dans ce domaine un peu trop loin. »
Jérôme Volle, administrateur Fnsea en charge de l’emploi et de la formation, a également insisté sur cette nécessité de lever certains freins réglementaires pour que les chefs d’exploitations puissent embaucher davantage d’apprentis.
Réaction de Jérôme Volle, administrateur Fnsea en charge de l’emploi et de la formation :
(Vidéo ©Fnsea)
Retrouvez l'intégralité de la feuille de route de la 3e conférence sociale :
